Ce n’est pas le manque de compétences qui pèse sur les dirigeants.
- mikecamardese
- 19 mai
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Dernière mise à jour : 20 mai

C’est le trop-plein de solitude, dans les phases d’incertitude.
Prendre une décision difficile, sans tout savoir.
Faire face à des injonctions contradictoires.
Tenir un cap… quand le vent tourne chaque semaine.
C’est une tension intérieure, parfois difficile à porter : avancer tout en doutant.
Donner du sens sans pouvoir tout dire.
Montrer l’exemple, alors qu’on cherche encore son propre chemin.
Dans cette brume, beaucoup avancent seuls.
Par devoir, par pudeur, par peur de fragiliser leur image… ou par idéalisation d’un métier (sur)investi.
C’est pourtant dans ces zones d’indécision que le discernement devient crucial.
Et le courage, alors, ne consiste pas à tout maîtriser.
Mais à s’exposer, à faire face, à partager ce que personne ne voit.
À oser demander de l’aide.
À faire place à ses vulnérabilités.
Et si telle était aujourd’hui la véritable exigence du métier ?
Non pour se soulager.
Mais pour mieux gouverner.
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