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La Marque Employeur : Graal du recrutement et de la rétention des talents ?

mikecamardese


 

C’est toujours la difficulté de passer de l’intention à l’action… L’enjeu du recrutement n’est plus le seul défi des organisations et garder les talents s’installe durablement comme LE challenge à relever aujourd’hui. Difficile, en effet, de conduire et déléguer les leviers d’une stratégie quand tout est à refaire au bout de quatre ou cinq ans faute de pouvoir pérenniser les collaborations.

Si, aujourd’hui, beaucoup de bruit est fait autour des nouvelles technologies – qui le sont depuis deux décennies déjà – comme source d’appétence et de promesse, la marque employeur « incarnée »se distingue comme l’option attendue par un grand nombre de salariés.

Qui saura la présenter et en tenir les promesses dans le temps fidélisera dans le temps.

 


Gardons à l’esprit…

… Que la pandémie n’a pas été un épiphénomène et que, même si l’humain a la mémoire courte comme le veut le dicton, sa mémoire émotionnelle est plutôt efficace.

La donne a définitivement changé dans notre relation au travail. Inutile d’être nostalgique, démagogue ou les deux, c’est ainsi. La montée en puissance du travail à distance est une réalité d’hybridation comme le travail à la chaîne le fut au temps de l’unique sur mesure. Les organisations ajustent aujourd’hui leurs stratégies de recrutement pour attirer des talents qui peuvent être dispersés géographiquement. D’un certain point de vue c’est une contrainte. D’un autre, cela offre des opportunités de collaboration inédites, parfois.

Pour autant, faire « entrer » des salariés n’est pas la partie la plus délicate. Les garder, l’est davantage car une autre donnée n’est pas à écarter : les perspectives d’emplois croissent et à l’horizon de 2030, les secteurs des services marchands et des services d’utilité collective seront en forte demande voire, en déficit si ce n’est déjà le cas pour l’éducation, la santé et l’action sociale.

 

Passer du slogan à l’incarnation

La diversité et l'inclusion ne seront plus de simples slogans, mais des impératifs stratégiques. Plus encore que ce qui est de mise à l’heure actuelle, les organisations devront s'assurer que leurs pratiques de recrutement sont équitables et inclusives, en supprimant les biais inconscients et en encourageant la diversité sous toutes ses formes. Elles seront plus suivies encore dans leur capacité à maintenir leurs pratiques quotidiennes à la hauteur des slogans d’embauche.

Cela passera par des formations pour les recruteurs, la mise en place de comités de diversité, et une révision des critères de sélection pour s'assurer qu'ils ne favorisent pas certains profils au détriment d'autres.

 

L'importance de la marque employeur

Attirer à soi ne se fera pas sans une marque employeur forte. Les candidats d’aujourd'hui recherchent plus qu'un simple emploi ; ils cherchent une structure dont les valeurs et la mission résonnent avec les leurs et dont les actes – notamment managériaux - corroborent les intentions.

Les bonnes intentions, les communications tonitruantes ou des locaux qui en imposent ne font plus illusion.

Quid de tenir une culture, des engagements sociaux ou encore environnementaux ?

 

Authenticité et transparence

Ce n’est pas un lieu commun même si le titre tinte comme tel. Les salariés assument vouloir savoir à quoi s'attendre et s’assurer que les valeurs affichées par l'entreprise existent belles et se « ressentent ».

 

Engagement social et environnemental

Nous accordons une importance croissante à l'impact social et environnemental. Une marque employeur qui met en avant ses initiatives de responsabilité sociale et environnementale séduit car elle « fait ». Elle agit. Elle s’engage.

Tout n’est pas nécessairement retentissant, chacun fait avec ses moyens, mais l’impact se voit. Cela peut inclure des projets de développement durable, des programmes de bénévolat ou des engagements en matière de diversité et d'inclusion et ce, au-delà des labels.

 

Opportunités de développement professionnel

Rien de nouveau mais toujours très attendue, la possibilité de progresser et de se développer est cruciale pour un employé.

Une structure qui offre des opportunités de formation continue, des parcours de carrière clairs ou encore des programmes de mentorat sera très attrayante.

Pas simplement parce qu’elle développe la personne, mais parce qu’elle démontre qu’elle la développe pour l’entreprise, qu’elle a une vision dans laquelle cette personne a bien une place, dûment évaluée, qui va être bénéfique pour l’ensemble.

Il n’y a aucun maillon de trop dans une chaîne de vélo, sinon c’est le déraillement assuré.

 

Culture d'entreprise

Une culture annoncée comme positive, inclusive et bienveillante devrait être tout sauf un acte de séduction à l’embauche.

Durant les années 70, certaines entreprises affichaient des cultures lisibles et, pour certaines d’entre elles, étaient nommées comme vecteur d’ascension sociale par exemple.

Plus près de nous, des enseignes de la distribution ont également joui d’une reconnaissance évidente quant à leur culture.

C’est un effort, cela demande de l’exigence et de l’engagement mais l’investissement est gagnant-gagnant, pour reprendre la formule.

 

Flexibilité et équilibre vie professionnelle/vie personnelle

Le travail reprend progressivement sa place de moyen et non de finalité. La flexibilité devient un critère essentiel. La prendre en compte et permettre des conditions de travail facilitant le quotidien de parents ou d’aidants face à la séniorité et au handicap est une donnée de notre temps.

 

 

 

Une marque employeur forte et authentique, engagée socialement, offrant des opportunités de développement et favorisant une culture d’entreprise positive et flexible, est la clé de Sol d’une partition.

Si les recrutements des cinq prochaines années seront plus encore marqués par l'innovation technologique dans la sélection des candidats, leur évolution et leur rétention au sein des organisations ne sera que le fruit de la plus-value humaine.

Les organisations ont besoin de s’appuyer sur des noyaux d’équipes et il ne tient qu’à elles d’y parvenir. L’énergie est à l’intérieur des organisations, inutile de se plaindre des contraintes externes. Elles existent et nous avons à avancer avec elles.



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