Quand l’agressivité est une armure.
- mikecamardese
- 19 juin
- 1 min de lecture

Parfois, une personne ferme son visage, détourne le regard, évite la salutation.
Une parole sèche, un silence lourd, une hostilité qui flotte.
Et la question surgit :
« Qu’ai-je fait ? Pourquoi ce rejet ? »
Avec un peu de recul, une autre lecture s’impose.
Ce rejet ne parle pas - que - de moi.
Il parle d’un monde intérieur en tension. Celui de l'autre.
De ce qu’il a fallu construire pour survivre.
De ce qui ne peut pas, ou pas encore, se relâcher.
Faire confiance coûte.
Alors le repli devient réflexe.
L’attaque, un moyen de se protéger.
Rester stable face à cela demande de la clarté, suppose de refuser l’escalade, sous-tend de ne pas durcir sa posture.
Rester là, simplement.
Non pour forcer un lien, mais pour en préserver la possibilité.
Offrir un cadre constant, c'est adopter une forme de présence discrète, sans attente.
Parce que certaines portes ne s’ouvrent pas sous la pression mais grâce à la constance de ceux qui attendent sans s’imposer.
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