Une dynamique silencieuse pesante : la peur de parler devant sa/son N+1.
- mikecamardese
- 20 mai
- 1 min de lecture

« J’ai peur de dire ce que je pense. »
« Je n’ose pas exprimer mes doutes. »
« Mon N+1 me fait peur. »
Ces ressentis sont souvent tus mais siègent pourtant dans nombre de réunions.
En filigrane.
Ils freinent la confiance, grippent les échanges et biaisent les décisions, .
Leur origine se niche dans l'insécurité relationnelle.
Malgré les accroches prometteuses - que j'ai moi-même utilisées -, un collectif ne progresse pas quand on « ose enfin parler ».
Il progresse quand il n’est plus nécessaire de se demander s'il est possible de le faire.
Le remède ?
Créer des espaces de parole régulés, pensés, facilités.
Non pas des réunions de plus mais des temps pour apprendre à se dire, à se comprendre, à construire une maturité collective.
Sans cela, la parole reste une prise de risque.
Avec cela, elle devient une ressource.
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