Je les ai relus… Et ils ne me racontent plus la même histoire.
- mikecamardese
- il y a 12 minutes
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Les récits sont restés les mêmes.
Mais le lecteur, lui, a chaussé d’autres lunettes.
Le monde selon Garp – John Irving
À 25 ans, j’y lisais une vie marginale, libre, absurde.
Aujourd’hui, j’y vois une satire sociale tissée de liens fragiles pour tenir debout dans l’imprévisible.
Un roman qui, avec humour et gravité, aborde la famille, le féminisme, la violence et la quête d'identité.
L’Enchanteur – Barjavel
Je l’ai dévoré ado, fasciné par les sortilèges.
Aujourd’hui, j’y lis une fable sur le doute, la sagesse, la force de l’imperfection.
Et sur la quête d’un sens plus vaste que soi, portée par des figures mythiques rendues humaines, sensibles, fragiles.
Le crime de l’Orient-Express – Agatha Christie
Autrefois, je savourais le jeu d’esprit, l’énigme brillante.
Aujourd’hui, c’est la métaphore de la responsabilité collective qui résonne.
La justice doit-elle toujours suivre la loi ? Ou peut-elle être rendue autrement ?
Difficile question que celle de la vérité subjective, où chacun détient une part du récit et où la frontière entre le bien et le mal se brouille.
Je relis parfois des livres.
Mais parfois, ce sont eux qui relisent notre actualité, bien des années après leur écriture.
Et vous, quel roman ne vous dit plus la même chose qu’avant ?
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