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Résistance ou réactance ? Ce qui se joue vraiment dans les phases de changement

  • mikecamardese
  • il y a 5 jours
  • 1 min de lecture


Dans bien des organisations, la formule revient inlassablement :

« Il y a une forte résistance au changement. »

Une punchline gratuite, souvent teintée de jugement, qui déclenche des hochements de tête quasi mécaniques. Pourtant, derrière cette phrase fourre-tout se jouent deux dynamiques psychologiques distinctes, qui n’appellent pas les mêmes réponses.



La résistance, d’abord

Elle naît de peurs, d’insécurités, de conflits intérieurs. Le changement est perçu comme une menace pour ses repères, son statut, son utilité… voire son identité professionnelle.

La personne ne s’oppose pas par mauvaise volonté, mais par stratégie de protection.

Ce dont elle a besoin ?

De confiance, de lisibilité, de soutien.

Pas d’injonctions infantilisantes.


La réactance, ensuite

C’est une autre logique. Ici, c’est la liberté perçue comme menacée qui provoque le blocage.

Se sentir obligé, contraint ou encore manipulé suffit à déclencher une fermeture, un rejet, même si le fond est acceptable.

Le problème n’est pas le changement. C’est le fait qu’il soit imposé, sans dialogue, sans choix.

Lever la réactance demande de réintroduire de l’autonomie, de la co-construction, du respect du libre arbitre... et également de sortir des schémas Parent-Enfant, au sens de l’analyse transactionnelle.



Changer de regard sur les réactions

Coller l’étiquette « résistance » à un individu ou un collectif, c’est souvent passer à côté du véritable levier d’action.

Car derrière une opposition se cache un signal, un besoin, parfois un engagement contrarié.

Résister ou réagir, c’est déjà s’engager.

Encore faut-il se rendre disponible pour entendre ce que cela exprime.



 
 
 

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